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AccueilMon ParcoursEn attente de diagnosticLes valeurs de référence

En attente de diagnostic

Que disent mes résultats ?

Le médecin vous a prescrit un certain nombre d’examens complémentaires (analyses de sang, imageries médicales, biopsies…). Vous avez les résultats entre les mains et vous vous demandez ce qu’ils signifient. Vous êtes tenté de comparer vos résultats aux valeurs de référence qui peuvent être notées sur le document. À quoi correspondent-elles ? Pourquoi l’interprétation du médecin qui a prescrit les examens est-elle indispensable ? Lorsqu’un diagnostic de cancer est posé à l’issue du bilan, comment celui-ci vous est annoncé ?

Les valeurs de référence

Les laboratoires d’analyses médicales indiquent les valeurs de référence en regard des résultats du patient sur le compte-rendu de l’examen. En effet, ces valeurs de référence peuvent varier d’un laboratoire à l’autre en fonction de la technique utilisée pour l’analyse. Les valeurs considérées comme normales (correspondant aux valeurs de référence) se situent dans une fourchette ; les écarts par rapport à ces normes doivent être interprétés en fonction du contexte clinique et de la situation propre à chaque patient. Quelquefois, le laboratoire indique également les valeurs retrouvées à un examen précédent en notant la date à laquelle celui-ci avait été fait. Cela permet d’évaluer rapidement l’évolution des constantes recherchées. En revanche, si vous avez fait vos analyses dans deux laboratoires différents, la comparaison des résultats est moins informative.

Le dosage d’un marqueur tumoral ne suffit pas à lui seul à dépister ou à diagnostiquer un cancer. Une maladie ou une affection non cancéreuse peut accroître le dosage des marqueurs tumoraux, et la présence ou un taux normal de marqueurs tumoraux ne signe pas l’existence d’un cancer. À l’inverse, l’absence de marqueurs n’assure pas à cent pour cent l’absence d’une tumeur maligne. Les résultats de marqueurs doivent être interprétés en tenant compte de l’ensemble du bilan de santé.

Les examens d’imagerie médicale, radiographie, scanner, IRM, tomographie par émission de positons (TEP ou en anglais PET ou PET Scan), échographie… sont réalisés par le médecin (ou un technicien spécialisé) et sont toujours interprétés par le médecin radiologue. Pendant et après l’examen, celui-ci analyse les images obtenues en tenant compte de votre dossier médical et en particulier de vos anciens examens. Il rédige ensuite un compte rendu qui est joint aux images et adressé au médecin prescripteur. Il peut également vous être remis.

La lecture de ce compte-rendu ne vous renseignera guère sur le diagnostic. L’observation sur un cliché d’une “image anormale” ne peut être identifiée avec certitude comme étant cancéreuse. Les résultats de l’examen doivent être interprétés en fonction des données cliniques et des résultats des autres investigations du bilan, notamment de la biopsie.

À noter : il n’est pas rare que l’on découvre à la faveur de l’un de ces examens, une “anomalie” (une image inhabituelle) sans signification pathologique particulière. Sa notification sur le compte-rendu est souvent source d’inquiétude pour le patient. C’est pourquoi il vaut mieux attendre l’avis du médecin pour interpréter le compte-rendu du radiologue.

Une fois réalisée, la biopsie est envoyée au laboratoire d’anatomopathologie pour être analysée au microscope. L’examen anatomopathologique permet de déterminer si les lésions prélevées sont cancéreuses ou non. On parle de preuve “histologique”. Dans les cas où un cancer est déjà diagnostiqué, l’examen des cellules et des tissus prélevés a également pour objectif de préciser le type de cancer dont il s’agit.

A l’issue de l’examen anatomopathologique, le pathologiste rédige un compte-rendu qui donne les résultats et précise les caractéristiques de la tumeur. Les résultats de la biopsie sont généralement transmis directement au médecin qui s’occupe du patient ainsi qu’au médecin qui a fait le prélèvement.

Les examens pratiqués sont communiqués à titre indicatif. Ils sont susceptibles de varier selon les patients, les établissements de soin, les indications et les équipes médicales.

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SOURCES

Institut national du cancer :

Fondation ARC :

Fondation pour la recherche médicale :