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Le droit au répit des aidants familiaux, ce qu’il faut savoir

Le droit au répit, qu’est-ce-que c’est ?

En décembre 2015, la loi d’adaptation de la société au vieillissement (ASV) a instauré un droit au répit pour les proches aidants de personnes en situation de dépendance. Ce droit au répit permet aux aidants familiaux de se reposer ou de dégager du temps en faisant appel à de l’aide extérieure.
Attention à ne pas confondre « droit de répit » et « congé de proche aidant ». Ce dernier concerne les aidants familiaux qui travaillent et qui souhaitent cesser leur activité professionnelle pour s’occuper d’un proche présentant un handicap ou une perte d’autonomie importante.

Pourquoi un droit au répit a-t-il été créé ?

Une enquête menée auprès d’aidants en 2012 a montré que 62 % d’entre eux ressentaient un épuisement. Leurs demandes portaient sur des possibilités de relais et des aides domestiques. Le droit de répit a ainsi été créé pour reconnaitre l’action des proches aidants auprès de leurs proches dépendants.

Qui peut bénéficier d’un droit au répit ?

Les personnes pouvant bénéficier du droit au répit sont les proches aidants de personnes bénéficiaires de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) :

Quel est le montant du droit au répit et comment le faire appliquer ?

Le droit au répit peut être activé quand le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint. Le montant maximum alloué est de 508,23 € par an par proche aidé. Cette aide peut ainsi financer un accueil du proche en établissement, un accompagnement à domicile du proche ou même des séjours répit.

Quelles sont les solutions de répit possible ?

Plusieurs solutions peuvent être proposées pour le proche aidant dans le cadre du droit au répit.

  1. L’accueil du proche aidé en établissement : il peut s’agir d’un accueil de jour une à plusieurs fois par semaine, d’un hébergement temporaire plusieurs jours voire plusieurs semaines, le week-end ou encore la nuit. Une autre possibilité reste l’accueil familial qui permet l’accueil de personnes en difficulté de vie au sein de familles agréées auprès du Conseil Départemental.
  2. L’accompagnement à domicile du proche : cet accompagnement peut se manifester par l’intervention de professionnels du domicile, comme par exemple un service d’aide à domicile, une à plusieurs fois par jour. D’autres solutions d’accompagnement peuvent consister en une garde à domicile par un professionnel ou encore en un service de garde de nuit au domicile des personnes de 19h à 6h du matin. Enfin, le portage de repas livrés au domicile reste une bonne alternative pour libérer le proche aidant de certaines tâches ménagères.
  3. Des vacances ou des séjours répit : certaines associations proposent des séjours adaptés afin de se détendre et de profiter de ces moments pour se retrouver avec son proche.

Comment demander le droit au répit ?

Le droit au répit relève de l’APA. Si le proche aidé a fait la demande de l’APA, une équipe médico-sociale se déplacera à son domicile pour évaluer le besoin de répit. Si le proche aidé est déjà bénéficiaire de l’APA, il faudra contacter les services concernés pour demander une révision de l’allocation, qui déclenchera une visite d’évaluation de l’équipe médico-sociale. La visite d’évaluation doit être l’occasion de proposer à l’aidant et au proche aidé un échange sur la situation et leurs besoins, dont les besoins de répit.

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