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Colette, concernée par un cancer colorectal

TÉMOIGNAGE

Avec Mon-Cancer.com, retrouvez des témoignages de patients qui ont vécu les mêmes expériences que vous et à qui vous pouvez vous identifier. Comprenez et agissez pour mieux vivre avec votre cancer grâce à l’expérience d’anciens patients qui témoignent pour vous. Colette partage avec vous son parcours et les questions qui sont innérante à ce parcours.

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal regroupe à la fois le cancer du côlon et le cancer du rectum. Ce cancer se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du colon ou du rectum, provenant dans la majorité des cas d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux.

90

%

de taux de survie est atteint quand le cancer colorectal est détecté de manière précoce mais il chute à 13% s’il est diagnostiqué tardivement, avec un taux de survie moyen de 63%.

Comment avez-vous appris votre cancer ?

Le premier cancer colorectal de Colette a été découvert voici 11 ans, quand après une échographie sans conclusion elle a réclamé une coloscopie.
J’ai demandé au médecin qu’on me fasse une coloscopie. Je n’étais pas du tout dans l’idée qu’il y avait un cancer, c’était juste de la gestion de risque. Ensuite, récidive deux années après. Là, l’annonce a été terrible. Pour moi, c’était pire que la première fois parce que je savais en fait tout ce que j’allais traverser. Là, c’était bien plus grave. L’intervention consistait à m’enlever l’entièreté du colon et puis les ovaires également. Donc, après cette chirurgie, la chimiothérapie également, des cures de chimiothérapies encore plus difficiles qu’en 2004.

Et donc, en 2010, quatre ans après, c’est revenu. Cette fois-ci, il a fallu m’enlever le duodénum, une bonne partie de l’estomac, la tête du pancréas, la vésicule biliaire et on m’a fait une résection des veines porte et mésentérique. Ça a été une très grosse opération qui s’appelle DPC, duodéno pancréatectomie céphalique.

La chimio a été pour moi une épreuve très très difficile, lors, surtout du deuxième cancer et lors du troisième également. Je n’ai pas pu avoir toutes les cures qui étaient prévues parce que j’allais mourir en fait avec cette chimio ! J’allais mourir, c’est-à-dire que mon corps n’en pouvait plus. J’ai cru que je n’allais pas y arriver. Là, vraiment, j’ai senti que ma vie a basculé, vraiment basculé. Parce que je ne comprenais plus rien. Je ne maitrisais plus rien dans mon organisme.

C’est vraiment un voyage dans une terre inconnue. J’ai découvert des choses sur moi-même que je n’aurais jamais découvertes.

Quel équilibre avez-vous pu trouver ?

Colette a trouvé un nouvel équilibre alimentaire et une nouvelle hygiène de vie, adaptés aux transformations que son corps avait subies.

Mes médecins et chirurgiens m’ont sauvé la vie, parce qu’ils ont fait l’opération qu’il fallait faire, mais, derrière, il fallait pouvoir vivre avec ce nouveau corps et c’est le professeur qui me suit au niveau nutrition complexe qui m’a vraiment sauvé la vie parce qu’elle m’a appris à me nourrir. Et petit à petit, les choses se sont améliorées.

La difficulté que l’on a, c’est le sentiment que quand on met quelque chose dans sa bouche, en fait, on va le payer. Avec le temps, j’ai réussi à mieux identifier ce qui m’allait le mieux et donc mettre de côté ce qui allait rendre ma journée difficile.

C’est important de faire des exercices. Ne serait-ce que pour pouvoir se sentir mieux et se sentir moins fatiguée. J’ai eu du mal à reprendre l’activité physique parce qu’il me fallait une activité physique adaptée. Je fais deux heures pas semaine, ça me fait du bien.

Quels sont les enseignements que cette épreuve vous a apporté ?

De cette longue expérience de la maladie et des traitements, Colette a tiré des enseignements qu’elle partage comme patiente experte.

C’est tout d’abord : ne soyez pas seuls. Alors c’est vrai que certains peuvent être seuls parce que la vie a fait qu’ils ont une vie un peu solitaire. Identifiez quelqu’un dans votre entourage, ce n’est pas forcément de la famille, ça peut être un ami ou une amie qui va se sentir suffisamment proche de vous et qui va être là pour vous accompagner. Et surtout être transparents les uns avec les autres. Je me suis rendu compte qu’il a quelquefois un fossé entre les proches et les patients parce que les patients attendent beaucoup de leurs proches, mais ne le verbalisent pas suffisamment et donc les proches, des fois, cachent un peu leurs sentiments, leur désarroi. Et puis, tout au long de son parcours de soins, d’identifier l’association de patients qui va vous permettre d’être en contact avec d’autres patients qui vivent la même chose que vous.

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Et aujourd’hui ?

Et bien, je vous dis que la vie est belle et qu’après ce parcours compliqué que j’ai eu avec la maladie, j’ai fait tellement de découvertes extraordinaires et tellement positives que je dis merci la maladie ! J’ai appris énormément de choses. a été un voyage. Au début, je parlais de combat, mais le terme combat ne s’applique plus à moi. C’est vraiment un voyage dans une terre inconnue. J’ai découvert des choses sur moi-même que je n’aurais jamais découvertes si je n’avais pas… je n’étais pas passée par ces chemins tortueux.

MON PARCOURS

En cours de traitement

Lors de la consultation d’annonce suivant le diagnostic du cancer, le médecin explique au patient les caractéristiques de sa maladie et lui présente une proposition de traitements. C’est la base d’un document écrit qui lui est remis à l’issue de cet entretien : le programme personnalisé de soins (PPS). Ce programme pourra évoluer au fil de la prise en charge afin de garantir au patient la meilleure qualité de vie possible.

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