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Mon cancer de l’ovaire

Comprendre mon cancer

Les mécanismes

Les ovaires sont constitués de plusieurs tissus : une couche externe, formée des cellules épithéliales, et, à l’intérieur, les cellules germinales qui produisent les ovules et les cellules stromales qui constituent le tissu conjonctif qui soutient l’ovaire.

A partir de la puberté et jusqu’à la ménopause, la fonction des ovaires est double :

Après la ménopause, les ovaires ne produisent plus d’ovules, mais ils continuent à produire des hormones en très faible quantité. Les kystes (cavités contenant en général du liquide) des ovaires sont très fréquents. Ils se développent avant l’ovulation, ce sont les “kystes fonctionnels” de l’ovaire. Lorsqu’un kyste ne régresse pas avec les règles, on parle de kyste “organique”. Dans d’autres cas, il s’agit d’une tumeur bénigne développée dans l’un ou l’autre des tissus de l’ovaire. Ces lésions peuvent parfois grossir et se compliquer (douleur, rupture, torsion, augmentation de volume), elles doivent alors être traitées par la chirurgie.

Les tissus qui composent l’ovaire comportent différents types de cellules qui peuvent chacune se transformer en cellule cancéreuse. Le plus souvent, le cancer des ovaires apparaît sous forme d’un kyste sur un ovaire ou sur les deux. Le cancer le plus fréquent (80% à 90% des cas) est développé dans la couche de tissu qui recouvre l’ovaire (épithélium). On parle d’adénocarcinome. D’autres formes, plus rares, peuvent se développer à partir des follicules ovariens, qu’on appelle tumeurs germinales malignes, ou du tissu de soutien qui forme le corps des ovaires tumeurs du stroma et des cordons sexuels). Enfin, il existe des tumeurs dites “frontière” ou “borderline”, qui sont à la limite entre tumeurs non cancéreuses et tumeurs malignes.

La tumeur peut grossir, se développer et, parfois, s’étendre à d’autres organes. L’évolution et le développement du cancer de l’ovaire sont classés en plusieurs stades qui permettent aux médecins de déterminer avec le plus de rigueur possible le niveau de progression de la maladie. La classification la plus utilisée est celle de la FIGO (Fédération Internationale de Gynécologie Obstétrique). Cette classification est faite à partir des résultats d’examens (scanner, ponction, par exemple) ou de prélèvements réalisés pendant une intervention chirurgicale dite de bilan.

La détermination du stade du cancer prend en compte la localisation de la tumeur et son étendue, l’atteinte ou non des organes voisins et des ganglions ainsi que la présence et la taille de métastases ailleurs dans le corps.

Stade 1 : le cancer est limité à un ovaire ou aux deux. Il va se développer à l’intérieur du kyste, puis franchir sa paroi pour s’étendre à l’extérieur de l’ovaire (végétations). Il s’agit alors de formes localisées de cancer de l’ovaire.

Stade 2 : les cellules cancéreuses peuvent ensuite migrer dans la cavité abdominale entourée du péritoine (membrane qui recouvre les organes dans l’abdomen), mais elles restent à l’intérieur du pelvis (partie basse du ventre). Elles peuvent toucher l’utérus, les trompes et l’enveloppe du rectum et celle de la vessie.

Stade 3 : certaines cellules pourront aller plus haut dans l’abdomen vers l’intestin, le côlon, l’estomac et le diaphragme. Lorsque le péritoine est atteint par des cellules cancéreuses, il produit du liquide (ascite) qui va distendre l’abdomen. Les cellules cancéreuses peuvent parfois atteindre et coloniser les ganglions situés au niveau des vaisseaux du cœur, l’aorte et la veine cave. On parle alors de “métastases régionales”.

Stade 4 : le cancer s’est propagé au-delà de l’abdomen pour atteindre la plèvre (tissu qui entoure les poumons) et produire un liquide (pleurésie), puis d’autres organes comme les poumons ou le foie. On parle alors de “métastases à distance”.

Chacun de ces stades est sous-divisé en sous-parties A, B et C qui donnent des précisions sur l’étendue du cancer.

Chaque cancer de l’ovaire est décrit par son stade et son grade, évalués selon les résultats des examens cliniques, radiologiques et l’analyse microscopique de la tumeur. Le grade correspond au degré d’agressivité du cancer :caractéristiques morphologiques des cellules cancéreuses plus ou moins proches de cellules normales et vitesse de division des cellules. En fonction de ces critères, le cancer sera classé en :

Le grade permet aux médecins de déterminer le ou les traitements nécessaires

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SOURCES

Ameli, site de l’Assurance maladie :

Page consultée le 15/10/2021

Arcagy.org :

Pages consultées le 15/10/2021

Cancer et environnement :

Page consultée le 15/10/2021

Fondation ARC :

Pages consultées le 15/10/2021

Institut Curie :

Pages consultées le 15/10/2021

Institut national du cancer (INCa) :

Pages consultées le 15/10/2021

INCa/Santé Publique France :

Page consultée le 15/10/2021

La Ligue contre le cancer :

Page consultée le 15/10/2021