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Mon cancer de la prostate

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Dépistage du cancer de la prostate

Bilan initial

La première étape du dépistage du cancer de la prostate va être de réaliser deux examens :

Il est important de noter que ces deux examens ne sont pas suffisamment fiables pour dépister le cancer de la prostate. En effet, lors du toucher rectal, le médecin peut ne pas repérer d’anomalie car la tumeur n’induit pas encore de changements morphologiques de la prostate. De la même manière, le gonflement de la prostate peut être dû à une hypertrophie bénigne de la prostate ou à une prostatite (inflammation de la prostate) ou encore une infection urinaire. Quant au dosage du PSA, si le taux est élevé, cela peut être un indicateur de la présence d’un cancer de la prostate mais son taux peut également être augmenté pour les mêmes raisons que le gonflement de la prostate. Pour avoir un dosage PSA fiable, il est donc recommandé de ne pas avoir des rapports sexuels, de toucher rectal ou d’activité physique (type vélo) les jours précédents le dosage. En cas de doute, des examens complémentaires, comme la biopsie, seront prescrits par le médecin.

Prudence pour les dépistages précoces !

Pour toutes les raisons citées au-dessus, il n’existe pas de programme national de dépistage du cancer de la prostate pour les hommes sans symptômes en France. Les résultats faussement positifs peuvent avoir des conséquences psychologiques importantes pour le patient. De plus, le dépistage expose aussi au risque de diagnostiquer et traiter des cancers qui n’aurait pas eu d’impact sur la qualité et l’espérance de vie du patient : on parle de « surdiagnostic » et de « surtraitement ». Comme il s’agit d’un cancer qui évolue très lentement dans la majorité des cas, les symptômes se manifestent généralement 10 à 15 ans après l’apparition de la tumeur. Il est donc essentiel de faire le choix du dépistage avec son médecin afin de bien mesurer l’impact physique et psychologique d’une telle annonce. Toutefois, dans certains cas, le dépistage précoce permet de traiter des tumeurs agressives et d’augmenter les chances de guérison.


Le diagnostic

En cas de suspicion après le toucher rectal et le dosage PSA, le médecin propose des analyses complémentaires permettant de confirmer (ou non) la présence d’un cancer et d’en évaluer le stade.

La biopsie prostatique est l’examen complémentaire de référence. Il s’agit de prélever des échantillons de la prostate grâce à une fine aiguille. Elle permet d’observer la présence de cellules cancéreuses par microscopie et de déterminer le score de Gleason reflétant l’agressivité de la tumeur (2 = formes les moins agressives et 10 = formes les plus agressives).

Par la suite, des examens supplémentaires peuvent être prescrits. On appelle cela le bilan d’extension. Trois examens peuvent être réalisés :

Tous ces examens permettent de valider le stade du cancer et de mettre en place le traitement le plus adéquat possible. Pour plus d’informations sur les traitements, RDV dans la rubrique « Les traitements ».


Le suivi après le traitement

Après le traitement du cancer de la prostate, il est indispensable de réaliser un suivi régulier avec l’équipe médicale. Ce suivi a pour objectif de détecter et traiter d’éventuels effets indésirables tardifs du traitement ; détecter le plus tôt possible des signes d’une éventuelle récidive ; accompagner le patient pour améliorer sa qualité de vie et faciliter la réinsertion sociale et professionnelle.

Les examens cliniques de suivi sont généralement programmés tous les six mois pendant les cinq premières années, puis tous les ans durant la quinzaine d’années suivante.

Ce suivi se fait en lien avec le médecin traitant en coordination avec l’équipe pluridisciplinaire qui suit le patient.

PMM FR-NON-00772



SOURCES