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Les facteurs de risques avérés

L’âge

Le cancer de la prostate est une maladie qui se déclare très rarement avant l’âge de 45 ans. En revanche, le risque de le développer augmente au fur et à mesure que l’âge avance. En effet, entre 50 et 64 ans, le risque de développer un cancer de la prostate s’étend de 1 à 7%. Entre 65 et 74 ans, le risque est compris entre 14 et 26%. Entre 75 et 79 ans, les hommes ont 40% de risque de développer un cancer de la prostate³². Un diagnostic sur cinq est posé chez des hommes ayant entre 70 et 74 ans². Enfin, à partir de 80 ans, 1 homme sur 2 en contracte un³².  

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Les antécédents familiaux

Plus l’on a de parents au 1^er degré (père, frère ou fils) qui ont été atteints d’un cancer de la prostate plus le risque d’en développer un à son tour est grand. Par ailleurs, si le membre de la famille a eu un cancer avant l’âge de 65 ans, le risque est plus élevé²⁶. 

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Origine ethnique

Il a été démontré que l’origine ethnique était un facteur de risque du cancer de la prostate. En effet, l’Amérique du Nord et l’Europe du Nord et de l’Ouest sont des zones plus touchées par la maladie. Les afro-américains auraient 1,6 fois plus de risque de développer un cancer de la prostate que les hommes blancs³².  

Il est par ailleurs unanimement reconnu que les populations d’ascendance africaine subsaharienne sont plus à risque de développer un cancer de la prostate que les populations caucasiennes ou asiatiques¹². Sur le territoire français, le risque est plus élevé chez les hommes d’origine antillaise ^2,5. Une sur-incidence qui s’explique à la fois par les caractéristiques ethno-géographiques de la population, de son espérance de vie et de son accessibilité aux soins. Mais également à l’exposition au chlordécone notamment, un insecticide largement utilisé dans les bananeraies aux Antilles françaises¹². 

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Obésité, surpoids et grande taille

L’obésité et le surpoids ainsi qu’être grand à l’âge adulte sont considérés comme des causes du cancer de la prostate. Cette grande taille s’expliquerait ainsi par des facteurs comme la vitesse de croissance durant l’enfance et la génétique³².  

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Exposition professionnelle

Le cancer de la prostate peut aussi être causé par une exposition professionnelle aux pesticides en agriculture et est reconnu comme facteur de risque depuis la fin de l’année 2021. Les produits à usage agricole, les produits qui servent à entretenir les espaces verts comme les produits phytopharmaceutiques ou phytosanitaires et les biocides et antiparasitaires vétérinaires sont, entre autres, les pesticides responsables. C’est notamment le cas du chlordécone, un insecticide organochloré qui était utilisé aux Antilles françaises pour les plantations de bananes. Il a été reconnu comme augmentant le risque de cancer de la prostate, risque plus important aux Antilles françaises qu’en France métropolitaine³⁷.

Pour que le cancer de la prostate soit reconnu en tant que maladie professionnelle, plusieurs conditions doivent être remplies³³.   

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Les facteurs de risques suspectés 

Le tabagisme

Ce n’est pas un facteur avéré du cancer de la prostate. Certaines études ont cependant pu montrer que la consommation de tabac pourrait augmenter le risque de contracter un cancer de la prostate agressif ou à un stade avancé²⁶. 

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Hérédité

En France, il semblerait que 5 à 10% des cancers de la prostate soient héréditaires. Un cancer est considéré comme héréditaire lorsqu’on a diagnostiqué au moins 3 cas sur 3 générations de parents au 1^er degré (frère/père). Les chercheurs ont déjà mis en évidence plusieurs mutations génétiques héréditaires, c’est-à-dire des modifications de l’information génétique qui sont transmises des parents à l’enfant dans différents gènes qui prédisposent au cancer de la prostate ² : HOXB13 et BRCA2²⁶.

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Le régime alimentaire

La consommation insuffisante de fruits et légumes associée à une trop forte consommation de graisses pourraient augmenter le risque de développer un cancer de la prostate. D’après les dernières études, la consommation excessive de graisses animales, notamment la viande rouge ne serait plus un facteur de risque. De la même manière, le taux de vitamine D trop faible augmenterait les risques. En revanche, certains aliments consommés régulièrement comme les graines de soja, les graines de courge ou encore les tomates pourrait diminuer le risque de développer la maladie. ^2,6 

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Les facteurs environnementaux

L’exposition aux polluants chimiques comme les pesticides, les cadmiums, les hydrocarbures… pourrait être aussi impliqués dans l’augmentation du risque de développer un cancer de la prostate. Ce risque concernerait particulièrement les agriculteurs. Cependant, des études complémentaires seront nécessaires pour le confirmer. ² 

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