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Les facteurs de risque


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Il n’y a pas de cause réelle directe au cancer de la vessie, mais il existe des facteurs de risques qui peuvent favoriser son développement.


Les différents facteurs de risque du cancer de la vessie

Le Tabac

L’exposition à des produits en milieu professionnel

Les Infections urinaires

  • Le tabagisme constitue le 1er facteur de risque du cancer de la vessie. Selon l’INCA, le cancer de la vessie fait partie des 17 localisations de cancers pour lesquels le tabac est un des principaux facteurs de risque (10). Un fumeur aurait 3 fois plus de risque de développer un cancer de la vessie qu’un non-fumeur et le risque augmenterait également en fonction du nombre de cigarettes fumées par jour, du nombre d’années en tant que fumeur, de l’âge auquel on a commencé à fumer(11).
  • Certains produits employés en milieu professionnel augmentent le risque de cancer de la vessie (11) :
    • Les amines aromatiques, composés chimiques utilisés dans la fabrication des cosmétiques, des produits pharmaceutiques, des pesticides, des matières plastiques, dans l’industrie du caoutchouc et que l’on retrouve dans le tabac.
    • Les amines aromatiques, composés chimiques utilisés dans la fabrication des cosmétiques, des produits pharmaceutiques, des pesticides, des matières plastiques, dans l’industrie du caoutchouc et que l’on retrouve dans le tabac.

L’exposition aux amines aromatiques est aujourd’hui plus faible : des mesures d’interdiction ou de restriction ont été prises sur les produits courants comme les textiles, l’alimentation, les cosmétiques. Cependant, certaines amines aromatiques sont encore utilisées comme durcisseurs de résines dans des entreprises de l’industrie du plastique ou du caoutchouc.

  • Les infections urinaires (cystites) répétées et insuffisamment soignées peuvent également augmenter le risque, notamment chez la femme (11)

Traitements médicamenteux & produits

Bilharziose

Âge et sexe

Facteurs génétiques

  • Des études ont montré que certaines molécules sont susceptibles de provoquer des cancers de la vessie en fonction de la dose totale cumulée : c’est le cas de la phénacétine utilisée de façon régulière pour traiter la douleur, et de certains médicaments de chimiothérapie comme la cyclophosphamide ou la chornaphazine. Des radiothérapies du bassin sont parfois susceptibles de provoquer un cancer de la vessie (11)
  • La bilharzioze, une infection par un parasite, un ver plat, le schistosome, a aussi été identifiée comme étant un facteur de risque de développer un cancer épidermoïde de la vessie (11).
  • Le sexe et l’âge sont deux caractéristiques épidémiologiques clés associées au développement du cancer de la vessie. Les hommes sont plus souvent touchés par la maladie. Plusieurs explications ont été avancées, notamment les différences de taux de tabagisme et d’exposition à des composés spécifiques dans les environnements de travail, des facteurs hormonaux et les effets des chromosomes sexuels. La disparité entre les sexes existe quel que soit l’âge au moment du diagnostic.

Le cancer de la vessie touche plus souvent les personnes âgées, plus de 90% des cas survenant chez des personnes de plus de 55 ans. (9)

  • Les facteurs de risque dans le développement du cancer de la vessie comprennent des altérations de l’ADN héréditaires (génétiques). Par exemple, le syndrome de Lynch, qui est un cancer colorectal héréditaire non polypoïde, est associé au développement du carcinome urothélial, représentant environ 5% des carcinomes urothéliaux (9).

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La lutte contre les cancers se mène avant, pendant et après la maladie : avec un mode de vie et des comportements qui protègent du cancer, des dépistages pour diagnostiquer la maladie le plus tôt possible, les traitements les mieux adaptés à chaque cancer et une attention particulière à la qualité de vie du patient, pendant et après les soins (10).





Tumeur


Une grosseur due à la multiplication excessive de cellules normales (tumeur bénigne) ou anormales (tumeur maligne).

Tumeur bénigne


Un amas de cellules non cancéreuses. Ce n’est pas un cancer ; contrairement à une tumeur maligne, elle se développe lentement et de façon locale, ne produit pas de métastases et ne va pas récidiver si elle est complètement retirée.

Tumeur maligne


Un amas de cellules cancéreuses.

Pour aller plus loin

Mon quotidien Les symptômes Les traitements Les chiffres

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