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Les symptômes


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Les symptômes du cancer de la vessie

Dans 80 à 90 % des cas, le premier symptôme d’un cancer de la vessie est la présence de sang visible dans les urines, appelée hématurie. Le plus souvent juste avant de finir d’uriner.

Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d’envies fréquentes d’uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos. Néanmoins ces symptômes sont également ceux des infections urinaires, beaucoup plus fréquentes que les cancers de la vessie(12).

Dans tous les cas, il est important de consulter son médecin traitant en présence de toute hématurie (quelle que soit sa nature) ou de troubles urinaires. En effet, en cas de cancer de la vessie, la détection précoce de la maladie augmente considérablement les chances de guérison (5) ;


Peut-on prévenir les cancers de la vessie

La principale mesure de prévention du cancer de la vessie est de ne pas fumer ou d’arrêter de fumer. Pour les personnes qui, dans le cadre de leur activité professionnelle, sont amenées à manipuler des substances chimiques soupçonnées d’augmenter le risque de cancer de la vessie, des mesures de protection particulières doivent être prises (12).


Le diagnostic du cancer de la vessie(5)

Le cancer de la vessie est diagnostiqué par plusieurs examens. Le médecin traitant recherche par l’interrogatoire l’existence de facteurs favorisants du cancer de vessie (tabagisme, exposition professionnelle…) et examine son patient. Néanmoins un bilan est nécessaire et sera réalisé en coopération avec une équipe médicale (radiologue, chirurgien-urologue, anatomo-pathologiste).


Examen cytobactériologique des urines (ECBU) et la recherche de cellules cancéreuses dans les urines

L’examen cytobactériologique des urines (ECBU) est toujours réalisé. Il sert à confirmer la présence de sang dans les urines, à rechercher la présence de cellules tumorales et d’une éventuelle infection urinaire, qui pourrait expliquer le saignement.

La cytologique urinaire recherche la présence de cellules cancéreuses dans les urines. Cependant, même en l’absence de cellules cancéreuses, le diagnostic de cancer de vessie n’est pas exclu et d’autres examens sont nécessaires, si le doute persiste.


L’échographie de l’appareil urinaire

L’échographie abdomino-pelvienne examine la vessie, les reins et les voies urinaires et permet de visualiser des images suspectes au niveau de la paroi de la vessie.


La cystoscopie

Il s’agit d’une fibroscopie réalisée à l’aide d’un tube souple équipé d’une mini-caméra. Le fibroscope est introduit dans l’urètre pour explorer l’intérieur de la vessie. Menée sous anesthésie locale, la cystoscopie permet de localiser la tumeur, en précise la taille et l’aspect.


Examen anatomopathologique

Les tissus prélevés grâce à la résection transurétrale de la vessie sont étudiés au microscope pour déceler d’éventuelles anomalies des cellules.

Cet examen anatomopathologique est fondamental, notamment pour choisir le traitement le plus adapté. De plus cela précise, le type de la tumeur, son stade et son grade.


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Carcinome


Un type de cancer qui se développe sur les tissus qui recouvrent les surfaces externes de l’organisme comme la peau, les muqueuses des orifices mais aussi les tissus qui recouvrent la surfaces interne comme le tube digestif.

Tumeur


Une grosseur due à la multiplication excessive de cellules normales (tumeur bénigne) ou anormales (tumeur maligne).

Vaisseaux lymphatique


Les canneaux dans lesquels circule la lymphe ; ils relient les ganglions lymphatiques entre eux et sont impliqués dans la défense de notre organisme.

Pour aller plus loin

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