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Aujourd’hui, certains facteurs de risque ont été identifiés comme favorisant le risque de survenue d’un cancer de l’endomètre, c’est le cas par exemple de l’obésité, du diabète ou d’une prédisposition génétique.

La plupart des cancers de l’endomètre ont besoin d’œstrogènes pour se développer, une hormone produite par l’organisme féminin. C’est pourquoi certains facteurs de risque d’apparition du cancer de l’endomètre sont liés à la production de cette hormone.¹ 

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Quels sont les principaux facteurs de risque ?

Les principaux facteurs de risque identifiés comme pouvant induire un cancer de l’endomètre sont² :

• L’âge de la femme^3,4, le risque de cancer de l’endomètre augmente en fonction de l’âge
• Le surpoids et l’obésité, qui augmentent le risque car modifient le taux d’œstrogènes et ses effets
• Le diabète, qui modifie également le taux d’œstrogènes et ses effets
• L’hypertension⁴, qui pourrait être associée à un risque plus élevé de cancer de l’endomètre
• Les facteurs gynécologiques^4,5, tels que l’absence de grossesse, la survenue des règles de façon précoce, une ménopause tardive ou encore un nombre plus important de cycles menstruels au cours de la vie augmentent le risque de cancer de l’endomètre, pour des raisons hormonales
• Les antécédents familiaux⁴ de cancer de l’endomètre, les antécédents personnels de cancer du sein ou de l’ovaire, les antécédents de certaines maladies⁵ gynécologiques
• Certains traitements hormonaux de la ménopause (THM)³ prescrits pour atténuer les effets indésirables liés à la ménopause
• Certains types de traitements aux anti-œstrogènes prescrits dans le cadre de la prise en charge d’un cancer du sein (tamoxifène)
• Une prédisposition génétique, comme le syndrome de Lynch, appelé aussi syndrome HNPCC pour Hereditary Non-Polyposis Colorectal Cancer, qui augmente le risque de développer un cancer colorectal, un cancer de l’endomètre et plus rarement de l’ovaire.

De plus, les pilules contraceptives qui contiennent à la fois des œstrogènes et de la progestérone (qui est une hormone prédominante chez les femmes sécrétée par les ovaires et le placenta) semblent jouer un rôle protecteur car le nombre de cancers de l’endomètre est plus faible chez les femmes ayant été sous pilules contraceptives que chez les femmes n’y ayant pas eu recours. A contrario, la pilule contraceptive augmente légèrement le risque de cancer du sein, du foie, ainsi que celui du col de l’utérus.^6,7

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Focus sur le syndrome de Lynch

Une femme atteinte du syndrome de Lynch a un risque de 40 à 60% de développer un cancer de l’endomètre à un moment de sa vie. Ce syndrome est une maladie héréditaire génétique due à une mutation et est responsable de près de 5 % de tous les cancers de l’endomètre. Le syndrome de Lynch est associé à une apparition plus précoce du cancer de l’endomètre.²

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