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Les cellules de notre organisme se renouvellent continuellement en se divisant et en donnant naissance à de nouvelles cellules contenant les mêmes informations génétiques. Un cancer apparait lorsqu’une nouvelle cellule contient une anomalie qui va altérer son fonctionnement.
Le lymphome va finir par former un amas de cellules cancéreuses appelé tumeur cancéreuse au niveau des organes lymphatiques (ganglions lymphatiques, rate, moelle osseuse, etc.), mais aussi en dehors du système lymphatique (tube digestif, os, testicule, sein, œil, thyroïde, etc.).

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Le lymphome hodgkinien

Le lymphome hodgkinien est un cancer relativement peu fréquent. On estime à 2127 le nombre de nouveaux cas diagnostiqués en France en 2018, ce qui représente environ 0,5% de l’ensemble des cancers et 10% de l’ensemble des lymphomes. Il se développe le plus souvent chez de jeunes adultes entre 20 et 35 ans, ou après 60 ans. Le témoignage d’Arthur, jeune patient ayant été atteint d’un lymphome est disponible ici. Il est aussi possible qu’il puisse atteindre des enfants et des adolescents, mais très exceptionnellement avant l’âge de 5 ans.
Le lymphome hodgkinien est dû à un lymphocyte B anormal. Il se différencie des autres lymphomes par la présence de cellules caractéristiques, appelées cellules de Reed-Sternberg. Cette maladie est de meilleur pronostic que les autres lymphomes. En effet, c’est l’un des cancers que l’on soigne le mieux en raison de sa grande sensibilité aux chimiothérapies et à la radiothérapie avec une guérison dans plus de 90% des cas¹³ (95% pour les stades I et II¹⁴).

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Les lymphomes non hodgkiniens (LNH)

Les LNH comportent de très nombreux sous-types (80 sous-types selon la classification de l’OMS). Certains sont très agressifs, d’autres au contraire sont dit « indolents ». Pour ces derniers, une surveillance active peut être envisagée et si le cancer indolent se réveille et devient agressif un traitement sera prescrit¹⁵.

Les différentes formes de LNH ont des points communs mais diffèrent par leurs caractéristiques immunologiques et moléculaires, ce qui induit des symptômes, évolutions et réponses aux traitements différents chez les patients.  Ainsi on peut distinguer les lymphomes indolents, dont l’évolution est lente, comme les lymphomes folliculaires (environ 25 % des LNH) ; et les lymphomes agressifs à évolution rapide, comme les lymphomes diffus à grandes cellules B (environ 35 % des LNH). Au moment du diagnostic d’un LNH, l’âge médian est de 64 ans pour les hommes et de 70 ans pour les femmes.

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• Pour participer à une étude clinique : l’association Lysa a mis en place un réseau de recherche clinique sur le lymphome https://experts-recherche-lymphome.org/lysa/.
• France Lymphome Espoir (ELLYE) est une association de patients dédiée à l’information et l’accompagnement des familles : https://www.ellye.fr.

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