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En pratique

Le mode d’administration des traitements, leur dose et leur fréquence dépendent du produit prescrit, du type de cancer et de l’état de santé du patient. En effet, un patient peut par exemple se voir proposer un traitement d’immunothérapie alors que pour le même cancer un autre patient ne pourra pas en bénéficier. Utilisée en monothérapie ou associée à d’autres traitements (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie), le mode d’administration standard de l’immunothérapie reste par injection¹.

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Les modes d’administration

Nous pouvons distinguer deux formes principales d’immunothérapie anti-tumorale. La première renforce la réaction du système immunitaire et la deuxième aide à identifier les cellules cancéreuses².

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L’immunothérapie non spécifique

Elle peut être générale ou locale :

• Dans le premier cas, elle renvoie à des médicaments qui viennent stimuler le système immunitaire par le biais des cytokines et qui sont administrés par injection sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse³.

• Dans le second cas, on administre localement par instillation le BGC (vaccin contre la tuberculose) afin de lutter contre les rechutes post-chirurgie, utilisé dans certains cancers de la vessie⁴. Une sonde est introduite dans la vessie par l’urètre et le produit est alors diffusé dans la vessie. La sonde est ensuite aussitôt retirée. Il est nécessaire de s’abstenir d’uriner 2 heures afin de conserver le produit dans la vessie et favoriser son action. Généralement, 6 instillations espacées d’une semaine chacune sont prévues. Après ces six semaines, un traitement d’entretien est proposé pour une période pouvant aller jusqu’à trois ans, selon la tolérance du patient au traitement.

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L’immunothérapie spécifique

Elle comprend : la thérapie cellulaire, les vaccins thérapeutiques, la virothérapie et les immunomodulateurs. Pour toutes ces formes, le traitement a lieu par injection par voie intraveineuse, dans des services d’oncologie, en hôpital de jour. Le délai entre ces perfusions varie en fonction du produit, du type de cancer et de la dose nécessaire. De même, la durée de la perfusion et du traitement de la molécule, du type de cancer, de son évolution et du patient.

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Pour aller plus loin

Pour quels cancers Pour quels patients Le programme personnalisé des soins Comment les reconnaitre

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