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Les maladies, les traitements associés, le stress, l’environnement de manière général peuvent influencer l’état nutritionnel du patient. Dans certains cas ils peuvent aboutir à sa dénutrition.

On parle de dénutrition à partir du moment où ³⁴ :

• La personne présente un IMC inférieur à 18,5 kg/m² ;
• La personne présente une perte de poids ≥ à 5% du poids total en 1 mois, ≥ à 10% en 6 mois ou ≥ depuis le début de la maladie ;
• Réduction quantifiable de la masse musculaire et/ou de la fonction musculaire.

La dénutrition a un impact sur la qualité de vie. En plus de la maladie, elle peut être responsable d’une augmentation des risques de complications postopératoires (de fatigue supplémentaire, de mauvaise cicatrisation, ou d’infections (diminue les défenses immunitaires)), d’une augmentation du risque d’effets indésirables des traitements ainsi que de l’arrêt des traitements qui ne seraient pas supportés si l’amaigrissement est trop important ³⁵. Pour maintenir un état nutritionnel convenable, il faut :

• Prendre le temps de manger ;
• Augmenter le nombre de repas/jour ;
• Augmenter les apports en calories et en protéines au cours du repas.

Des compléments nutritionnels (boissons lactées, crèmes desserts, potages…) pour améliorer l’apport en nutriments journalier existent. Il s’agit de denrées alimentaires concentrées qui vont compléter un régime alimentaire normal. C’est un bon moyen pour enrichir les repas et reprendre du poids. Veillez à les consommer par petites gorgées/bouchées, comme encas ou à la place du dessert pour ne pas couper votre appétit ³⁵.

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Les idées reçues sur la nutrition et la dénutrition dans le contexte des cancers sont souvent répandues, mais il est crucial de démystifier ces notions pour mieux comprendre l’impact de la nutrition sur la maladie. Par conséquent, il est essentiel d’approfondir notre compréhension de ce sujet pour mieux soutenir les patients atteints de cancer. Voici quelques idées reçues :

La dénutrition ne touche que les personnes âgées ?

Faux : 40 % des patients traités pour un cancer sont dénutris et 83 % des patients sous traitement déclarent moins s’alimenter. La dénutrition est une complication fréquente du cancer ³⁶.

Si l’on est en surpoids, c’est que l’on n’est pas dénutri !

Faux : Pendant le traitement, certaines personnes accumulent de l’eau dans les tissus (création d’œdème), conséquence : la dénutrition peut alors passer inaperçue ³⁶.

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez télécharger le Guide nutrition disponible sur cette page. Ce guide est un document d’accompagnement à destination des patients et des aidants pour favoriser une meilleure nutrition. Ce document revient sur la pathologie, les effets secondaires potentiels des traitements, les idées reçues liées à la nutrition et propose des recettes pour accompagner le patient tout au long du parcours de soins.

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Une trachéotomie peut être nécessaire pendant quelques jours ou quelques semaines après certaines interventions. Il s’agit d’une ouverture réalisée au niveau de la trachée dans laquelle est inséré un tube en plastique courbé d’environ 10 cm. Cette ouverture provisoire permet la respiration durant la phase de cicatrisation ³⁷.

En cas d’ablation totale du larynx, cette dérivation est définitive. On parle de trachéostomie : on raccorde définitivement la trachée à la peau. Une canule maintient cet orifice ouvert jusqu’à sa cicatrisation complète, qui dure quelques semaines à quelques mois, puis la canule est retirée et l’orifice peut être protégé par un filtre, qui remplace le nez (on l’appelle aussi “nez artificiel”) : il filtre, réchauffe et humidifie l’air inspiré ³⁷.

Avec une trachéostomie, il n’est plus possible de parler “comme avant” pour 2 raisons ³⁷:

• Liaison de la trachée : si la trachée est reliée à la peau, l’air n’est plus en mesure de circuler dans cette dernière ce qui empêche le phénomène de phonation ;
• Dans le cas d’une trachéostomie, le larynx et les cordes vocales ont été retirés. Ces organes sont indispensables à la phonation.

Il est néanmoins possible d’apprendre à parler différemment notamment à l’aide d’un implant phonatoire ou d’un larynx électronique. Plusieurs semaines à plusieurs mois d’entraînement avec un orthophoniste sont nécessaires pour maîtriser ces techniques. Il existe des centres permettant un apprentissage intensif avec des résultats plus rapides ³⁷.

La trachéotomie et la trachéostomie augmentent le risque d’infections respiratoires : l’orifice et ses accessoires nécessitent des soins ³⁷.

Pour plus d’informations : Union des associations françaises de laryngectomisés et mutilés de la voix (UAFLMV) www.mutiles-voix.com ou Association Corasso http://corasso.org

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La consommation de tabac et/ou d’alcool est responsable de 90% des cancers ORL. Il est impératif pour les patients atteints de cancer de prendre en considération l’arrêt du tabac et de la consommation d’alcool, car ces habitudes peuvent avoir un impact significatif sur l’efficacité du traitement. En effet, le tabagisme et la consommation d’alcool sont non seulement associés à un risque accru de développer certains types de cancer, mais ils peuvent aussi compromettre la réponse au traitement et accroître les effets secondaires ³⁸.

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Documents complémentaires

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Pour aller plus loin

Les facteurs de risque Les symptômes Les traitements Les chiffres

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