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Le cancer du rein est souvent découvert de manière fortuite, sans qu’il y ait de symptômes spécifiques. Il est parfois découvert lorsque le patient subit un scanner de l’abdomen ou une échographie ¹.

Dans d’autres circonstances, des symptômes communs tels que des douleurs abdominales, mais également des symptômes spécifiques tels que la présence de sang dans l’urine ou une masse palpable au niveau des lombaires¹ peuvent être présents, ce qui peut également conduire à la découverte du cancer du rein. 

Enfin, un bilan sanguin est également réalisé. Le patient est ensuite dirigé vers un établissement autorisé à pratiquer la chirurgie des cancers urologiques où il est pris en charge par une équipe spécialisée. Dans la plupart des cas, une chirurgie du rein est pratiquée. 

Peu importe les circonstances de découverte, il est nécessaire d’effectuer divers examens pour parvenir à établir un diagnostic. Un scanner abdominal et une échographie permettent de déterminer la présence ou non d’un cancer du rein et d’évaluer sa taille.

Le processus de diagnostic du cancer implique de déterminer le stade et l’étendue de la maladie, ainsi que de détecter d’autres conditions médicales présentes et les éventuelles contre-indications aux traitements [1]. C’est l’analyse des tissus retirés au cours de l’intervention qui permettra de confirmer le diagnostic. Une biopsie peut être réalisée à la place d’une opération, pour prélever un échantillon de rein dans la zone suspecte et l’analyser. Cette analyse s’appelle un examen anatomopathologique. Il est indispensable pour confirmer le diagnostic et déterminer les caractéristiques du cancer.

A ce jour, il n’existe aucun dépistage pour prévenir le cancer du rein.

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Classification par stades

La classification internationale est un outil permettant d’évaluer le stade d’un cancer. La lettre T représente la taille de la tumeur, la lettre N indique si des ganglions (aussi appelés node, en anglais) lymphatiques ont été envahis et la lettre M indique la Présence ou l’absence de métastases².

Tableau : Classification TNM du cancer du rein (Urofrance | TNM 2009 – Urofrance)

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Risques de récidive³

Il est essentiel de reconnaître qu’un risque de récidive peut exister, même après une opération chirurgicale, et ce, même si le rein a été retiré. On désigne par récidive la réapparition du cancer du rein suite à une intervention, qui peut être de deux types :

• Récidive locale ou régionale : Cela signifie que le cancer réapparaît dans la même zone où il avait été initialement localisé, pouvant se développer dans les tissus adjacents ou dans les ganglions lymphatiques proches.
• Récidive à distance : Cela signifie que le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, impactant divers organes. Cette propagation peut se faire par le biais du système lymphatique ou sanguin, permettant aux cellules cancéreuses d’atteindre des sites éloignés du lieu d’origine de la tumeur rénale.

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Un rapport de pathologie fait référence à un document médical qui porte sur un échantillon de tissu, de sang ou d’organe qui a été retiré du corps d’un patient.

Les informations contenues dans ce rapport sont très utiles pour le médecin, car elles lui permettent d’évaluer le risque de récidive du cancer après la chirurgie et d’élaborer des plans de traitement pour réduire ce risque.

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Pour aller plus loin

Les facteurs de risque Les symptômes Les chiffres Mon parcours de soin

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